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La PAMPA

Ceci est la carte du trajet vélo entre el chalten et Punta Arena. Avec la direction du vent.

Les photos ci-dessous correspondent aux encadrés en orange. Histoire de s'y retrouver un peu.

Bye bye Fitz Roy !

Nous remettons les pieds sur les pédales. Le retour de la route asphaltée fait notre joie. Elle nous éloigne petit à petit des reliefs pour nous faire rentrer dans la très prévisible pampa.

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Le Vent !

    Le terrible vent d’ouest. Il est si fort que  face à lui la plus dure des écorces imite le souple roseau. Tant et si bien, que sous sa persistance, jour après jour, les "lenga" (faux-Hetre Patagon) sont sculptés et deviennent des « arbres drapeau ». Les drapeaux de la pampa.

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    Les Onas étaient le peuple natif de la terre de feu. Lors de la cérémonie de Hain, ils se déguisaient en esprit ancestraux. Il y avait l’esprit du soleil, de la mer, des vents et d’autre encore. Dans leurs légendes le vent d’ouest remportait tous les combats. Nous voulons bien le croire !

     A vélo mieux vaut l’avoir comme allié que contre soit. Avec le vent dans le dos, nous parcourons les 90 premiers km en seulement trois heures ! Nous atteignons des pointes à 50 km/h. Puis au détour d’une colline, nous nous retrouvons face au vent et réduisons notre vitesse à 5 km/h. Une solution prendre son courage à deux mains et se relayer dans la roue de l’autre, comme au tour de France !

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      Mais le pire, c’est le vent de côté. Les rafales nous

jettent au milieu de la route. Nous n'avons pas le temps de réagir et heureusement, il y a peu de circulation. Une fois descendus de vélo, le pousser reste difficile. Allongés sur le cadre nous poussons comme des ânes et regrettons tous les kilos superflus que nous avons (chaise, bâche, sac de rando, cordes, guitare, etc.)

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Calafate et le Perito Moreno !

Magnifique glacier qu’il est facile de voir sans trop d’efforts. Juste un peu de patiente pour faire du stop. C’est incroyable de voir cet énorme bloc de glacier bouger et craquer. On y restera un moment ; le temps pour Manon d’enregistrer le son des craquements sans qu’il y est un touriste qui parle ou qui marche juste à côté.  Le temps pour Simon de réaliser autant de time-lapse que possible !

Torres et N'oublie pas de payer!

Certes c’est un beau parc mais tout y est compliqué et hors de prix ! Et qu’elle affluence massive de touristes ! Pendant l’ascension de Torres de Paine nous avons fait la queue sur le sentier ! Le soir trempés, sous la surveillance des carabineros nous avons dû quitter le parc. Et plus tard, une employée d’hôtel avec qui nous passons la soirée, nous apprendra qu’un camp sera remplacé par un hotel 5 étoiles et que les routes seront bientôt asphaltées ; et ceci en plein milieu du parc ! Paye t-on vraiment pour la conservation de la nature ?

Temps pluvieux a la laguna amarga !

C’est le matin face à la Laguna Amarga. Tout est gris et trempé. Afin de garder au sec les dernières affaires, nous renfilons les pantalons, pulls et chaussettes mouillées de la veille. Il n’y a rien de plus désagréable. Les rivières ont débordées dans le parc, nous avons bien fait de faire demi-tour. En roulant on finit par se réchauffer. Il y a deux jour au même endroit, nous avions une vue incroyable sur Torres del paine et sur l’eau blanche de cette petite lagune. Les renards se relaxaient au soleil.  Nous racontions nos aventures à un car de touristes retraités en échange de chocolats, de gâteaux et de demi-sandwiches ! Le chauffeur du bus avait bien rigolé en observant la scène !

Les Casas Cyclista!

Le coin est parsemé de vielles maisons abandonnées et de « refugio » utilisés par les gauchos. C’est ruines sont une chance pour se protéger de la pluie et du vent dans la pampa. Elles sont le repère des cyclistes. Dans les films d’aventure on croit toujours le voyageur seul et solitaire, mais pas-du tout ! Sur les routes on est rarement seul ! Ou les autres ne sont jamais loin. Les bikers laissent leurs signatures sur les vieux murs abandonnés, qui pour une fois peuvent parler de leurs visiteurs. Les lieux ont été embellis par les multiples visites et parfois c’est presque « cosy » !

DORMIR AU CHAUD

Une masse noire plafonne le ciel dans notre dos. Tous les jours les nuages sont magnifiques sur la pampa. Grandes fresques blanches ou roses, ils sont libres de s’exprimer sur ces grands espaces sans relief. Mais ce nuage-là, si nous le regardons c’est pour mieux savoir si nous réussirons à l’éviter. Et non !! Alors que l’on entame notre 150eme km, les premières gouttes font leur travail de gouttes : elles nous mouillent. Nous finissons 15 km plus loin dans un réfugio. Le vieux poêle en tôle fait son travail de vieux poêle : il réchauffe et emboucane le petit abri. C’est l’heure du vin chaud au milieu de nulle part, en s’imaginant les courageux gauchos en hiver.

REPOS ET PARRILLA A PUNTA ARENA

 Une vague de froid arrive. On restera à Punta Arenas en attendant qu’elle passe. Les cyclistes venant du Sud nous montre des routes blanches de neiges..mmouais. Sans nous ! On passera nos temps dans les musés à voir ce que Darwin a pu voir. Et où sont tous les cyclistes ? Avec nous à l’  « hostel Independancia » autour d’une parrilla ou dans la cuisine surchauffée !

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