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Terre Inca Peruvienne : du lac Titicaca a La Vallee de Cuzco

La limite péruvienne est aussi nette que la ligne d’asphalte noire qui tranche le chemin de terre. Bon, ba là, nous ne pouvons pas nous tromper, nous sommes au Pérou !

Le lac Titicaca est aussi beau du côté péruvien. Les villes sont moches, mais éloignées des berges : ouf ! La presque île est très belle. Les îles d'Amantani et Taquile sont habitées. Nous y allons en bateau et nous retrouvons les touristes (cachés jusqu’à là). En haut de notre falaise nous contemplons le lac. Il est chargé de légendes sur les civilisations incas, sur les temples et les villes datant du début de l’ère agricole ?? Rien n’est clair dans les datations. On a l’impression que personne ne sait vraiment l'âge et l'usage des ruines. Cela alimente d'autant plus notre imagination. Certaines ruines seraient englouties au fond du lac ? Même Cousteau y est allé fouiller. Mais pour le moment, ni lui  ni les autres n’ont trouvé la preuve d’une ancienne cité engloutie.  

Bienvenu à Cusco ! Nous sommes surpris par la beauté de la ville. Les balcons en bois sont très beaux et se suspendent à des bâtiments eux même bien entretenus. Le centre historique et ses rues pavées est donc une belle surprise.

 

Mais, soyons francs, le Peru est victime de son tourisme de masse. Depuis que nous avons franchis la frontière, même dans des bleds reculés, nous nous sentons devenir des porte-monnaie sur roues. Cela a commencé avec le douanier qui nous a dit très directement « Français ? Vous avez de l’argent vous ! » . Les relations avec les péruviens en sont faussées et c’est bien dommage, car on ne doute pas de la gentillesse de ce peuple ( Après tout, cela n’est peut-être lié qu’à une série de mauvaises rencontres ou inféodé aux alentours de Cusco).

Il n’empêche que pour nous, le sentiment d’intéressement est  devenu omniprésent dans nos échanges ; le mot « plata » une familiarité que l’on reçoit avec un sourire gêné ou avec déception de la part d’un marmaille. Ne pas regarder les étals de souvenir pour éviter les invitations persistantes des marchands est une réelle stratégie malgré notre aspect de voyageurs et nos chaussures trouées !

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Au-delà de ce point négatif, ce coin du Peru est beau et nous avons été enchantés par la vallée des Incas ! Les reliefs y sont vertigineux. Les vallées sont quadrillées de champs colorés de Quinoa, de Kiwicha, de blés, de maïs. Chaque montagne, et parfois c’est tout simplement hallucinant, a été travaillée en terrasse afin d’accroitre sa superficie agricole. Et tout cela remonte à des siècles ! Quel travail !

 

Parfois en haut d’un sommet, des terrasses plus spectaculaires que d’autres s’observent en dessous d’une forteresse Inca. Le site de Pisca nous a particulièrement transporté loin dans le temps. Face à cette montagne, dont les flancs sont découpés en escaliers et où chaque marche fait 3m de haut, nous avons pu, y voir le coucher de soleil depuis notre campement camouflé du gardien. Magnifique.

Les salines des Maras sont un endroit incroyable ! Comment l’homme a-t-il pu construire un tel système sur les pentes  d’une montagne verticale pour l’exploitation du sel ? Les nuances de blancs et de beiges emprisonnées dans des centaines de piscines suspendues font leur petit effet ! Wouaw !

Et voilà, dernier jour de voyage pour Manon. Il va falloir faire le rangement dans sa tête. Ne pas oublier trop vite, mais ne pas non plus y rester coincé !

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