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Article 7. LA PENINSULE OLYMPIQUE

Ca y est, nous voici aux États-Unis ! Nous passons la frontière via l’île de Whide bay direction Anacortes. Après avoir entendu de super écho sur la péninsule olympique située à l’extrême Nord-Ouest des USA, nous décidons de nous y rendre. Arrivée sur site, la pluie, le brouillard, le froid… On nous apprend que c’est la région la plus humide et pluvieuse des USA… bon c’est loin de ce que l’on avait imaginé, mais heureusement Janet à Port Angeles, nous prête sa maison quelques jours et nous en profitons pour cuisiner dans une vraie cuisine, prendre une douche chaude et dormir dans un vrai lit !

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Nous décidons tout de même d’aller à une source d’eau chaude sauvage pour trouver un peu de chaleur, nous traversons une montagne où un barrage a été démantelé il y a 5 ans et la végétation reprend ces droits, perdus il y a 90 ans maintenant. C’est incroyable de voir un barrage à sec.

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Après ces jours de repos, le timing est serré. Nous avons des objectifs de distance de l’ordre de 100 km/jour avec 115km le 1er jour… Nous passons par les villes de Forks (connu pour le tournage de la série Twilight), Kalaloch, Moclips, etc. Le paysage est assez ressemblant à la Normandie, de grandes plages de sable ; des rochers qui sortent de l’eau, le froid… Seule différence, la présence de nombreux phoques et otaries que nous apercevons dans la houle. Les plages de Moclips sont très agréables, mais ce que nous ne savions pas c’est que certains américains en plus de prendre leurs cafés dans leur voiture, aiment à se promener sur la plage en 4*4. Ce n’est pas les vaches de Normandie qui regardent passer les trains mais les mouettes de l’Evergreen State qui regarde passer les 4*4 !

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Ici, il est difficile de s’imaginer que tout brûle autour de nous ! Des forêts entières sont en feu en Colombie Britannique, en Californie dans l’Est des états de l’Oregon et de Washington, donc vraiment tout autour nous. De nombreuses habitations ont été évacuées, les pompiers ont beaucoup de mal à maîtriser le feu. Ils font appel à des volontaires pour les épauler dans toutes les villes que nous traversons. Et nous, sur la plage, on arrive pas à allumer notre réchaud à bois.

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